Les dessins de cet illustrateur sont vraiment chouettes, @saydung.89 sur Instagram
Les clichés sur les personnes qui préfèrent le full remote (télétravail à 100%) ont la vie dure.
Asociales, fainéantes, inaptes au travail d’équipe, misanthropes, bizarres, moins performantes, … Il faut dire que la crise COVID, qui a obligé pas mal d’entreprises à passer au full remote à marche forcée, sans préparation ni réflexion en amont quant à son organisation, n’aide pas :
Pensée émue à ceux qui se retrouvent à travailler de chez eux en s’occupant de leurs enfants depuis leur table de cuisine, sur leur vieil ordinateur portable et avec une connexion internet qui saute.
Le full remote, ce n’est pas pour tout le monde. Il y a autant de bonnes raisons de vouloir travailler dans ces conditions qu’en présentiel. Je vais donc vous parler dans cet article du pourquoi du comment de mes propres raisons, comme promis dans mes précédents articles, L’informatique ce n’est pas pour les femmes et Être développeur en 3 mois ? No way !
Vous l’avez compris, c’est donc un témoignage très personnel que je m’apprête à vous livrer, dans lequel certains d’entre vous se reconnaîtront peut-être. Mais j’espère surtout qu’il permettra de mieux faire comprendre l’intérêt que peut avoir le travail depuis chez soi, à ceux qui y sont radicalement réfractaires.
Introverquoi ?
La raison première et principale est que je suis une personne introvertie.
- Être introverti, c’est un peu la même chose qu’être timide non ?
- Les introvertis préfèrent rester planqués chez eux à l’année.
- Et puis, ils n’aiment pas parler !
- En plus de ne pas être drôles…
- Tiens, peut-être qu’ils sont simplement déprimés ?
- Ou alors ils n’aiment vraiment pas les gens !
NOOOOOOOOOOOON (le cri de désespoir qui vient du cœur)
Je vis mon introversion comme le besoin de passer du temps seule avec mes pensées pour avoir l’envie de voir du monde, me lancer dans des projets et faire des activités en extérieur. En gros, être en extérieur et interagir vide mes batteries, là où passer du temps seule chez moi les recharge. Pour autant, j’aime vraiment partager des moments de qualité avec des gens et je ne suis pas franchement timide. La preuve :
- J’ai fait l’animation au micro deux années de suite pour un festival de jeux de société qui se tient sur la commune de Sarre-Union, La Bosse en Jeux, et qui attire plus de 1000 participants (la COVID est passée par là, mais j’espère une nouvelle édition en 2022 !).
- J’ai été bénévole en auberge de jeunesse et y ai vécu quatre mois, au milieu d’autres bénévoles internationaux, façon L’auberge espagnole.
- J’ai travaillé en tant que vendeuse de barbes à papa au Cirque National Alexis Gruss, et aussi en tant que réceptionniste dans des hôtels 4*.
- Tous les ans ou presque depuis pas mal d’années, je me déplace à Épinal et à Nantes pour assister aux Imaginales et Utopiales, avec leurs lots de tables rondes ; de belles rencontres avec d’autres passionnés ; de retrouvailles et de discussions intéressantes en compagnie d’auteurs, éditeurs, traducteurs et illustrateurs.
- J’ai voyagé toute seule et en groupe en couchsurfing (hébergement chez l’habitant) dans plusieurs pays d’Europe.
- Je me suis fait des amies tip top dans d’anciens emplois : Emilie Rubin, une recruteuse passionnée ; Magali Evrard, une directrice de talent qui lance plusieurs projets très chouettes ; Morgane Jurdant, une mordue de voyages (et hop le petit coup de projecteur ni vu ni connu).
- Boire un verre ou faire Kaffeeklatsch avec mes amis me manque, comme à beaucoup, en cette période compliquée qui joue les prolongations.
Mais, si j’ai un boulot à temps plein en présentiel, c’est ma vie sociale et personnelle qui saute. Je n’ai plus l’énergie pour voir qui que ce soit le soir et le week-end, ou pratiquer une quelconque activité en extérieur : les 35 heures et + passées en compagnie des collègues ont vidé la batterie. Pour moi, qui aime faire plein de choses, c’est assez triste.
J’ai pris conscience de la nécessité de réagir et d’assumer vouloir un mode de travail encore peu répandu –mais plus respectueux de mon mode de fonctionnement– l’an dernier :
1er confinement, j’étais en open space depuis juillet 2019, à un poste 100% télétravail-compatible. Mon employeur fait le choix du télétravail partout où c’est possible. Soulagement pour moi, qui me sentais épuisée.
Eh bien… Je n’imaginais pas à quel point ! J’ai mis jusqu’à l’été pour avoir envie de revoir des amis. Les interactions sociales -qui me manquent vraiment actuellement- ne m’ont pas manqué une seule seconde durant l’intégralité du premier confinement et plus encore, alors que j’étais totalement seule. C’est dire à quel point 9 mois d’open space m’avaient vidée ! Pas terrible-terrible pour la santé mentale, quand ses interactions sociales se limitent à des personnes qu’on n’a pas choisies, et avec lesquelles on n’a pas beaucoup d’atomes crochus.
Avec le temps…
Je dois vous faire un aveu.
Ne vous moquez pas !
Toute personne ayant été amenée à cohabiter avec moi l’aura constaté : le matin, je me prépare à la vitesse d’une limace anémique (ce qui n’est pas très rapide).
Non pas parce que je passerais du temps sous la douche. Non pas parce que j’aurais du mal à choisir mes vêtements. Non pas parce que je mettrais 30 minutes à trouver le chemin de la salle de bain. Mais parce que je petit-déjeune longtemps. Très longtemps.
Le temps incompressible qu’il me faut pour être prête est d’1h15. Allez. Je peux réduire à 1h en sautant des étapes et en me stressant (quelle bonne façon de démarrer la journée que de se stresser dès le pied posé hors du lit !).
Pour autant, mon cerveau est bien au clair rapidement. Je n’aime pas qu’on me sollicite au réveil mais je suis tout à fait apte à travailler. C’est un temps, quand j’étais encore en présentiel, que j’occupais en regardant mes mails, mes réseaux et en faisant de l’infinite scroll ou de la lecture d’articles. À partir du moment où j’ai commencé le télétravail, ce temps a été dévolu… au travail.
Sans compter les transports, télétravailler me fait, dès le matin, gagner une heure de temps de vie qualitative. Bonus, je me sens mieux quand je commence à travailler tôt.
En ce qui concerne le trajet domicile-travail, j’avais de la chance, mon dernier emploi n’était qu’à 15-20 minutes de mon appart en tramway contre une demi-heure à pieds. J’en profitais pour rentrer en marchant quand je n’étais pas trop fatiguée, avec podcasts ou livres audio dans les oreilles, donc pas de quoi me plaindre de ce côté-là.
Par contre, la question de la pause déjeuner est d’envergure. J’aime prendre mon temps pour manger, donc en général il faut compter 45 minutes, soit la quasi totalité de la pause. Ne reste plus de temps pour faire une course ou tout simplement marcher. En plus, faire du sport sur un coup de tête est exclu : il faut des vestiaires, une douche, avoir ramené ses affaires, sans compter qu’avec 15 minutes à disposition en tout et pour tout, c’est im-po-ssible.
En télétravail, je mange en travaillant. Et j’ai une heure en plein jour pour m’aérer l’esprit, avec toutes les affaires et tout le confort dont j’ai besoin à disposition.
Hors durée du trajet, le télétravail me fait donc gagner deux heures de vie en plein jour chaque jour.
Une histoire de cadre
J’aime passer du temps en ville. J’aime passer du temps à la campagne. J’aime passer du temps à la mer. J’aime passer du temps à la montagne.
Avec un emploi en présentiel, il faut choisir. Vivre ici, et profiter de ses cinq semaines de vacances pour être ailleurs. Ça me rend plutôt malheureuse, parce que passer du temps dans la maison familiale me tient à cœur, et quand je vais quelque part, j’aime prendre le temps de vivre au rythme de cet endroit pendant un à deux mois. Plutôt que voyager, j’aime habiter.
Avec le télétravail, j’ai pu découvrir la joie d’être installée à mon ordinateur face à une baie vitrée donnant sur un paysage enneigé, en sachant que pendant ma pause déjeuner j’irais marcher dans la neige. Qu’est-ce que c’est motivant ! On se lève heureux, plein d’énergie, le baume au cœur. Démarrer la journée avec un état d’esprit émerveillé et positif, c’est plutôt chouette, non ? Et quand on sait que selon une étude menée par le MIT et Harvard, les salariés heureux seraient deux fois moins malades, 31 % plus productifs et 55 % plus créatifs… (oui, les trois petits points, c’est pour vous laisser arriver à votre propre conclusion)
Le full remote permet de changer de cadre, de ne pas rester figé dans la même routine, de sortir plus aisément de ses schémas de pensée habituels, quand on en a les moyens ou qu’on dispose d’une famille et d’amis prêts à nous héberger.
Et puis, sans aller jusqu’à passer plusieurs semaines loin de son domicile, on peut se dépayser en allant travailler quelques heures dans un espace de co-working ou un café. On peut même, si l’entreprise dispose de locaux, y passer une semaine ou une journée de temps en temps, pour des réunions importantes ou la mise en route d’un nouveau projet par exemple !
Le remote pas 10000% full offre donc la possibilité de maintenir un minimum de cadre à ceux qui en ont besoin. De mon côté, je suis totalement autonome. J’ai obtenu un bachelor dans le tourisme, avec rédaction de mémoire, entièrement par correspondance. Je tiens un blog depuis quelques années. J’ai vécu l’expérience du télétravail total durant de nombreux mois, et actuellement je m’auto-forme sur Python.
Néanmoins, j’aime travailler avec des gens à l’élaboration d’un projet commun (d’où le fait qu’être à mon compte ne me branche pas, ça et la paperasse). L’émulation collective c’est chouette. Et rencontrer, de temps en temps, IRL (In Real Life), les collègues, pour profiter d’un moment de travail ou de détente convivial, ça fait plaisir. Ça me fait d’ailleurs d’autant plus plaisir et j’en profite d’autant plus que je ne les vois pas au quotidien !
Chuuuuuuuuuut !
J’aime le silence. Même si ça n’existe pas vraiment sur Terre. Disons plutôt alors que j’aime le calme, l’absence de conversation, de musique, de bruits de circulation. Les chants d’oiseaux et autres clapotis de pluie battante, ça me va. Mais passer ma journée dans un environnement bruyant comme un open space me fatigue. Je ne vous parle même pas de mes lieux de travail où une musique était diffusée en continu : un cauchemar, ça me poursuivait jusque dans mon sommeil.
Chez moi, jamais de télé ou de musique en fond sonore. Si je mets de la musique, c’est pour l’écouter pleinement ! Et si j’écoute un podcast en travaillant, c’est que je suis sur une tâche répétitive ne nécessitant pas mon attention. Car oui, le bruit me déconcentre facilement, or j’aime être entièrement à ce que je fais.
Quand je travaillais en open space, en étant bien reposée, j’arrivais à faire abstraction des conversations durant la matinée et à me mettre momentanément dans ma bulle. Mais après le repas de midi, là où la digestion fait des siennes, wah ! Chaque parole, chaque mouvement d’un collègue me sortait de ce que j’étais en train de faire.
Avec parfois plusieurs conversations téléphoniques se déroulant en même temps autour de moi, plus des collègues qui discutaient entre eux, impossible de me concentrer.
Tout ça sans compter les personnes d’autres services qui débarquaient pour me poser telle ou telle question, ou encore la sonnerie de mon propre téléphone : quand on est en open space, on est constamment disponible pour tout le monde. De belles journées à sortir de son projet, se remettre dans son projet, sortir de son projet, s’y remettre, etc… la fatigue inutile, et c’est la porte ouverte à toutes les fautes d’inattention. Certains pallient au problème en s’isolant avec de la musique dans les oreilles, sauf que pour moi ce n’est pas mieux !
Que j’ai béni les vacances scolaires avec leurs lots de parents en congés, ainsi que les bureaux vides, quand je faisais des heures supplémentaires et arrivais avant le point du jour.
En full remote… Pas de problème. Il y a des outils mis en place pour communiquer aisément par écrit, que ce soit en individuel ou en équipe, donc l’échange d’information reste optimal. Et il est toujours possible de s’appeler, mais bizarrement c’est moins évident. Encore un point positif en terme d’efficacité et de santé !
C’est quand le bonheur ?
Je peux rajouter encore d’autres avantages personnels au full remote, plus anecdotiques, moins essentiels. Du bonus quoi !
Je n’aime pas faire les courses, les magasins, sauf exception dans de petites boutiques sympas. Je préfère par conséquent me faire livrer, ce qui a pour bénéfice supplémentaire une meilleure maîtrise de mon budget. Il est plus facile de résister à l’achat compulsif quand on peut laisser reposer son panier 24h avant de le valider, que quand on a faim, qu’on est face à un super packaging et que, oh my, j’ai besoin de ces beignets maintenant.
Pareil pour les vêtements. Sans la musique qui va bien, la vendeuse qui trouve tout merveilleux sur vous, et les habits qui sont évidemment merveilleux sur soi et nous donnent un air tellement différent et stylé dans le miroir, c’est un peu plus facile de résister. Surtout quand on sait que beaucoup d’offres promotionnelles sont fake (c’est toujours d’actu, j’ai vu faire…), et qu’on se fixe pour règle de laisser passer la nuit avant de valider l’achat, histoire de faire retomber l’excitation et l’émotion.
Quel rapport avec le fait de travailler depuis chez soi ? Les horaires de livraison, voyons ! Quand je travaillais en présentiel, il m’est arrivé de renoncer à l’achat de meubles parce qu’impossible de trouver un créneau. C’est souvent le matin, et j’étais rarement sur Strasbourg les week-ends, donc ben voilà… J’étais super embêtée. Quant à poser une demi-journée pour une livraison, qui peut-être sera repoussée par le transporteur à la dernière minute, moui, je préfère éviter de réitérer l’expérience.
Autre avantage en terme d’organisation perso, surtout quand on a des horaires flexibles : les rendez-vous et les achats qu’on ne peut faire qu’en magasin ! Être potentiellement disponible en-dehors des heures où tout le monde est dispo augmente les chances d’avoir un rendez-vous médical qui ne soit pas l’année prochaine. Et en ce qui concerne les achats, on peut éviter la cohue de 17h30 ou du samedi ! Des petits rien empilés les uns sur les autres.
Dernier point mais non des moindres : je vis chez deux pots de colle chats depuis l’été dernier. J’aime beaucoup passer du temps en leur compagnie et elles aiment beaucoup m’avoir à leur disposition. On est donc super bien toutes les trois en télétravail !
Si à ça on rajoute une équipe sympa et des projets motivants, c’est un peu ma vision du bonheur. Alors, c’est pour quand le bonheur salarié ?
Cet article est le troisième d’une série consacrée à ma reconversion dans le domaine du développement informatique. Pour les autres, ça se passe ici :
- L’informatique ce n’est pas pour les femmes
- Être développeur en 3 mois ? No way !
- Travailler de chez soi, c’est pour les misanthropes
Je comprends tout à fait ton point de vue mais j’avoue que ça marche pas à 100% pour moi le télétravail en cas de covid. Je perds une grosse partie de ma vie sociale, et l’intégration est beaucoup plus compliquée : je me rends compte que je ne connais pas ou très peu certaines personnes du service, et du coup n’ose pas trop aller les voir etc. Bon après, il y a aussi le fait de vivre sur Paris, avec un appart que je veux quitter ^^
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Je peux totalement comprendre que le full remote ne soit pas pour tout le monde !
Certains ont besoin d’aller sur leur lieu de travail tous les jours. Pour d’autres, l’équilibre est à 2 jours en entreprise, 3 jours en télétravail.
Et c’est tant mieux : beaucoup de métiers ne sont pas faisables depuis chez soi.
Donc si pour toi c’est important de voir tes collègues et de sociabiliser en leur compagnie, top 🙂 Surtout qu’effectivement là les possibilités pour sociabiliser sont plus que limitées…
J’ai connu la région parisienne, pas évident ^^; J’espère que tu vas pouvoir quitter ton appart et trouver quelque chose de mieux.
Tu es dans quel quartier ? Quelle type de surface ?
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Je relate tellement T_T Pas de télétravail pour moi, mais je ne peux plus travailler à temps plein. Et même à temps partiel, ça veut dire faire une crois sur les interactions sociales et les sorties même si ça me manque. Je suis contente que tu aies pu trouvé un nouvel équilibre ! 😀
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*croix, évidemment
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Ohlà je compatis mais à un point
En présentiel sur le long terme je crois que je ne pourrais pas tenir autre chose qu’un mi-temps non plus…
J’espère pouvoir maintenir cet équilibre, avoir le temps de m’auto-former correctement pour trouver ensuite une alternance ou un poste en télétravail. On croise les doigts !
J’espère que tu as des perspectives d’avenir qui te permettent d’envisager un autre mode de vie parce qu’à terme c’est délétère pour la santé mentale de ne plus avoir de vie sociale hors boulot
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Je croise les doigts pour toi aussi !
De mon côté, pour le moment je n’ai pas de solution. Déjà c’est quand même plus gérable qu’avant, surtout que l’endroit où je bosse est très cool (mais bon, quand on fatigue vite, on fatigue vite). J’ai déjà dû me reconvertir car mon ancien boulot n’était plus faisable pour moi, mais je pense que d’ici quelques années il faudra effectivement que je cherche une autre solution (ou que je gagne au loto^^). Merci en tout cas, bon courage aussi à toi !
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On a tellement de choses en commun c’est grave pas normal XD
On a quand même une différence de taille c’est la capacité à travailler en autonomie. J’ai bcp de mal, j’ai besoin des autres autour de moi pour me motiver. Je travaille en open space je suis introvertie à 90%, ma vie sociale je la vis principalement sur le net, ça occasionne beaucoup moins de fatigue. C’est la vie ¯\_(ツ)_/¯
C’est vrai que le télétravail a ses avantages, j’espère un peu plus de flexibilité quand on reviendra au bureau, pour pouvoir faire du télétravail ponctuel.
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Comment ça, toi aussi tu manges ton petit déjeuner à la vitesse d’une limace anémique ?
Haha, bah tu avais dû voir ma panique sociale très intériorisée aux Utopiales 2019, en mode, c’est très cool, mais je ne sais déjà plus qui est qui 5 minutes après avoir été présentée.
Pendant les festivals j’aime bien aussi pouvoir retourner à la chambre d’hôtel facilement histoire de faire une sieste/pause, à cause du brouhaha essentiellement (surtout en environnement fermé comme les Utos).
Dur l’open space en tant qu’introvertie
Si tes collègues sont chouettes et que tu adores ton boulot ça passe encore, mais du coup vive Le Dernier Discord pour la vie sociale 😀
Peut-être qu’une solution à 2 ou 3 jours en présentiel et le reste en télétravail pourrait t’aider. Ça t’apporterait un minimum de cadre tout en préservant ton énergie.
Mon meilleur ami, qui aime tout de même avoir un contact IRL régulier avec ses collègues, a l’opportunité de fonctionner comme ça depuis mai dernier, et ça lui convient super bien. Le télétravail 100% était délétère pour son moral, mais le présentiel 100% l’épuise.
Je te souhaite d’avoir l’opportunité d’un rythme qui puisse un peu plus te préserver ❤
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Ha non ça c’est différent aussi, je mange à une allure normale sauf si j’arrête pas de causer 😅
Oui je comprends tout à fait ta panique. Moi j’ai ça au boulot, depuis qu’on a dépassé les 40 employés dans ma boite, j’ai littéralement renoncé à retenir les prénoms et les têtes des gens, hors ceux de mon équipe et quelques autres d’équipes transverses à qui j’ai affaire. Du coup des fois je cause à des gens genre machine à café et je sais pas leur prénom je sais pas c’est quoi leur poste dans la boite et j’ai l’impression d’avoir jamais vu leur tête. Ca me streeeesssse j’ai horreur de ça.
Oui peut être, mais ça me semble beaucoup 2/3 jours. J’aime bien aussi le principe de séparer le lieu de travail et chez moi. Ca fait coupure, c’est net. Avant je n’ouvrais JAMAIS mes trucs de taf chez moi. Bon là ça va je gère plutôt bien ça, j’ai des routines et j’ai jamais été adepte des heures sup.
L’avenir nous dira comment ça tourne ^^
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Je me retrouve dans ta description d’introverti, les gens c’est crevant.
C’est de très bons points en tous cas, je suis en télétravail complet depuis 2015 et j’ajouterai comme avantage que j’ai pu m’éloigner des grandes villes et vivre à la montagne alors que la plupart des employeurs de mon secteur sont a Paris ou Lyon.
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