Les incontournables (récents) en SFFF

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Logo réalisé par Anne-Laure du blog Chut Maman lit !

 

Vert du blog Nevertwhere a lancé pour l’été une super idée !

On regrette souvent les listes de livres des littératures de l’imaginaire proposées par les médias « généralistes » qui comportent la plupart du temps des œuvres écrites par des hommes blancs, publiées entre les années 1950 et 1970.

Un peu comme si depuis… C’était le néant. Comme si rien de plus contemporain n’était marquant. Comme si tout ce qui pouvait être écrit d’intéressant en science-fiction, fantasy et fantastique l’avait été dans ces années-là.

Faux ! Insurgeons-nous !

La super idée en question est donc de proposer un tag sous lequel des blogueurs/blogueuses lecteurices d’imaginaire présentent en un article 5 à 10 œuvres qu’iels considèrent comme marquantes, incontournables, et publiées à partir de l’an 2000.

Vert souhaitant recenser les participant(e)s, n’hésitez pas à passer sur la page qui présente le projet et à commenter avec un lien vers votre propre article, ainsi qu’à utiliser sur les réseaux sociaux le tag #incontournablesSFFF !

Et tous les blogueurs/blogueuses étant gentiment convié(e)s à participer, je me joins avec grand plaisir (et en trichant) au mouvement.

 

Mais comment choisiiiiiiiir ?

Je me suis strictement limitée aux œuvres dont la première parution VO est postérieure à l’an 2000. Y compris pour les séries. Je n’ai donc volontairement pas inclus certaines séries phares que j’adore mais dont un ou plusieurs tomes sont parus avant 2000. Par contre, j’ai inclus des séries qui ne sont pas terminées, du moment qu’elles comportent déjà au moins deux tomes vraiment marquants.

Je n’ai par ailleurs pas pris en compte le critère « d’accessibilité » des œuvres, dans le sens où elles conviendraient plutôt à des néophytes ou des passionné(e)s d’imaginaire.

L’objectivité étant à mes yeux un concept impossible à atteindre, et n’ayant pas lu l’intégralité de la production des 20 dernières années, cette liste est très personnelle donc il se peut fort que mon exemplaire de votre incontournable absolu dorme encore dans ma PàL (ou chez le libraire).

La tâche est ardue : autant vous avouer tout de suite que réduire mon choix à 10 ouvrages s’est révélé impossible (ma sélection spontanée en comportait une vingtaine), et que j’ai vraiment vraiment vraiment longuement hésité. (je remplace celui-ci par celui-là ? oh et puis non. oh et puis si ? oh et puis non, je peux pas l’enlever. mais celui-ci mériterait bien d’y être ?)

Donc je triche : mille excuses pour cette transgression. J’éprouve de grosses difficultés à hiérarchiser des lectures que j’ai adorées ou que je trouve importantes pour des raisons différentes et descendre sous la barre des 16 ouvrages s’est avéré impossible à moins de tirer à pile ou face (vraiment, là, j’me tranche la gorge), ce qui aurait été injuste. Et déjà là, j’ai l’impression d’être méga injuste envers certains ouvrages qui mériteraient pour moi d’y figurer. Ma solution palliative semi-satisfaisante a donc été de créer plusieurs listes avec des contraintes différentes.

  • Première listeRomans & sagas d’auteurices francophones.
  • Seconde listeNovellas & recueils de nouvelles.
  • Troisième listeRomans & sagas traduits en français.

 

Romans & sagas d’auteurices francophones

 

Chien du Heaume

Diptyque Chien du Heaume & Mordre le Bouclier de Justine Niogret

On l’appelle chien du Heaume parce qu’elle n’a plus ni nom ni passé, juste une hache ornée de serpents à qui elle a confié sa vie. La quête de ses origines la mène sur les terres brumeuses du chevalier Sanglier, qui règne sans partage sur le castel de Broc. Elle y rencontre Regehir, le forgeron à la gueule barrée d’une croix, Iynge, le jeune guerrier à la voix douce, mais aussi des ennemis à la langue fourbe ou à l’épée traîtresse. Comme la Salamandre, cauchemardes hommes de guerre… On l’appelle Chien du Heaume parce qu’à chaque bataille, c’est elle qu’on siffle. Dans l’univers après et sans merci du haut Moyen Age, loin de l’image idéalisée que l’on se fait de ces temps cruels, une femme se bat pour retrouver ce qu’elle a de plus cher, son passé et son identité.

Brut. Dur. Percutant. Rude. Violent. On suit un personnage féminin comme on en voit rarement en fantasy. Une lecture qui ne laisse pas indemne.

 

Dehors les chiens, les infidèles

Dehors les chiens, les infidèles de Maïa Mazaurette

Trois générations après la défaite des forces d’Auristelle contre les incroyants, les hommes ne connaissent plus qu’un monde plongé dans une nuit éternelle. Pour conjurer la malédiction divine, un seul espoir: réussir la mythique Quête qui ramènera la lumière sur le monde. Un exploit qui nécessite des talents complémentaires autant que des tempéraments bien trempés. Alors, tous les cinq ans, cinq adolescents sont condamnés à l’exil: la réussite, ou une errance sans fin dans la nuit…

Original. Déstabilisant. Qui ne donne pas la fantasy classique à laquelle on s’attendrait vu le pitch. Des personnages féminins forts. Une fin ouahou.

 

Entends la nuit

Entends la Nuit de Catherine Dufour

La chair et la pierre sont de vieilles compagnes. Depuis des millénaires, la chair modèle la pierre, la pierre abrite la chair. Elle prend la forme de ses désirs, protège ses nuits, célèbre ses dieux, accueille ses morts. Toute l’histoire de I humanité est liée à la pierre. Quand on a 25 ans, un master en communication, une mère à charge et un père aux abonnés absents, on ne fait pas la difficile quand un boulot se présente. Myriame a été embauchée pour faire de la veille réseaux dans une entreprise du côté de Bercy, et elle découvre une organisation hiérarchique qui la fait grincer des dents : locaux délabrés, logiciel de surveillance installé sur les ordinateurs, supérieurs très supérieurs dans le style british vieille école. Mais quand un de ces supérieurs s’intéresse à elle via Internet au point de lui obtenir un CDI et lui trouver un logement, elle accepte, semi-révoltée, semi-séduite… Mauvaise idée ? Pas pire que le secret qu’elle porte. Myriame est abonnée aux jeux dangereux dans tous les cas, et sa relation avec Duncan Algernon Vane-Tempest, comte d’Angus, décédé il y a un siècle et demi, est à sa mesure. Du moins le croit-elle.

Drôle, glaçant, grinçant, prenant, un univers original, qui tape juste à tellement d’endroits. Essentiel anti-Twilight : ça démonte le « romantisme » des relations toxiques.

 

La Horde du Contrevent

La Horde du Contrevent d’Alain Damasio

Une Terre poncée, avec en son centre une bande de cinq mille kilomètres de large et sur ses franges un miroir de glace à peine rayable, inhabité. Un vent féroce en rince la surface. Les villages qui s’y sont accrochés, avec leurs maisons en goutte d’eau, les chars à voile qui la strient, les airpailleurs debout en plein flot, tous résistent. C’est en Extrême-Aval qu’a été formé un bloc d’élite d’une vingtaine d’enfants aptes à remonter au cran, rafale en gueule, leur vie durant, le vent jusqu’à sa source, à ce jour jamais atteinte : l’Extrême-Amont.

Le souffle épique, la force extrême du récit, les personnages inoubliables et le désir de transcendance, la fin qui m’a laissée en larmes.

 

clubpunks

Le club des punks contre l’apocalypse zombie de Karim Berrouka (chroniqué)

Paris n’est plus que ruines. Et le prix de la cervelle fraîche s’envole. Heureusement, il reste des punks. Et des bières. Et des acides. Et un groupe électrogène pour jouer du Discharge.
Le Club des punks va pouvoir survivre à l’Apocalypse. Enfin, si en plus des zombies, les gros cons n’étaient pas aussi de sortie… Il est grand temps que l’anarchie remette de l’ordre dans le chaos !

Rarement autant ri et été surprise. Quand on croit que ça ne peut pas aller plus loin dans l’absurde, et bien ça y va, et + encore. Pour la folie d’un récit qui tient debout !

 

La Messagère du Ciel

Série Les Dieux Sauvages de Lionel Davoust

« Écoute Ma parole : l’Éternel Crépuscule cachera le soleil, étouffera les plantes et changera les hommes en bêtes, car Aska, le Dieu de la Nuit, ne tolère d’autres enfants que les siens. »

Mériane est une trappeuse, une paria, une femme. Autant de bonnes raisons d’en vouloir aux Dieux qui ont puni le peuple de la Rhovelle pour les fautes de ses aïeux. Car depuis la chute du glorieux Empire d’Asrethia, le monde est parcouru de zones instables qui provoquent des mutations terrifiantes, les gens ont faim, et une religion austère qui prêche la haine des femmes soutient un système féodal.
Pourtant, quand les Dieux décident de vider leur querelle par l’intermédiaire des humains, un rôle crucial échoit à Mériane. Pour elle débute une quête qui la verra devenir chef de guerre et incarner l’espoir de tout un peuple.

Le worldbuilding et l’ambition du cycle, l’absence de manichéisme, les personnages féminins/masculins justes et complexes. Organique et dur.

 

Anamnèse de Lady Star

Anamnèse de Lady Star de Laure et Laurent Kloetzer

Un attentat à Islamabad a provoqué une pandémie terrifiante. Les trois quarts de la population mondiale ont disparu. L’arme utilisée : la bombe iconique. Les coupables ont été retrouvés, jugés et exécutés. Mais certains se sont échappés. Parmi eux, une femme, leur inspiratrice, leur muse. Sa simple existence est un risque : tant qu’elle vit, la connaissance menant à la bombe reste accessible. Elle a disparu, n’a laissé aucune trace, pas l’ombre d’une ombre. Des hommes disent pourtant l’avoir rencontrée : savants, soldats, terroristes, ermites… Ont-ils rêvé ? Voici le récit d’une enquête, de l’Asie à l’Europe, des terres dévastées jusqu’aux sociétés hypertechnologiques de l’après-catastrophe. Un jeu de piste, doublé d’une plongée dans les archives digitales de notre futur, avec le plus fou des enjeux : refermer la boîte de Pandore.

Original, déroutant, prenant, une expérience qui ne ressemble à rien d’autre.

 

Gagner la guerre

Gagner la guerre de Jean-Philippe Jaworski (chroniqué)

«Gagner une guerre, c’est bien joli, mais quand il faut partager le butin entre les vainqueurs, et quand ces triomphateurs sont des nobles pourris d’orgueil et d’ambition, le coup de grâce infligé à l’ennemi n’est qu’un amuse-gueule. C’est la curée qui commence. On en vient à regretter les bonnes vieilles batailles rangées et les tueries codifiées selon l’art militaire. Désormais, pour rafler le pactole, c’est au sein de la famille qu’on sort les couteaux. Et il se trouve que les couteaux, justement, c’est plutôt mon rayon…»

L’enfoiré de personnage principal, le récit hyper prenant, les tractations et complots politiques qui vont loin, la richesse du verbe et l’ascension du mal !

 

Novellas & recueils de nouvelles

Les Meurtres de Molly Southbourne

Novella Les Meurtres de Molly Southbourne de Tade Thompson (chroniqué)

Molly est frappée par la pire des malédictions. Aussi les règles sont-elles simples, et ses parents les lui assènent depuis son plus jeune âge. Si tu vois une fille qui te ressemble, cours et bas-toi. Ne saigne pas. Si tu saignes, une compresse, le feu, du détergent. Si tu trouves un trou, va chercher tes parents. Molly se les récite souvent. Quand elle s’ennuie, elle se surprend à les répéter sans l’avoir voulu… Et si elle ignore d’où lui vient cette terrible affliction, elle n’en connaît en revanche que trop le prix. Celui du sang.

Récit choc, tellement de niveaux de lecture ! Complexité et originalité.

 

L'accroissement mathématique du plaisir

Recueil L’Accroissement mathématique du plaisir de Catherine Dufour

«C’était il y a longtemps, très longtemps, quand les hommes affrontaient la terre à mains nues, luttant pied à pied contre les fauves des forêts, les démons de leurs rêves et la faim. Une femme avait eu un fils. Ils vivaient tous deux à la lisière d’un bois, non loin du gué d’une rivière. Mais en ces temps déjà, les hommes ne se contentaient plus des gués et rêvaient de ponts arqués comme des épaules, forts comme des bœufs, éternels comme des chênes, bâtis dans le lit enragé des fleuves à grands frais de pierres et de vies humaines. En ces temps, les hommes n’avaient pas peur de mourir.»

Science-fiction, fantasy, fantastique, tout y passe. Des nouvelles et une plume marquantes.

 

Contes Myalgiques

Recueil Contes Myalgiques 1 : Les terres qui rêvent de Nathalie Dau

Il était une fois… des récits fantastiques qui empruntaient au patrimoine folklorique mondial et à la mythologie incisive de leur conteuse. Comme ils aimaient les belles histoires, ils se marièrent et enfantèrent un beau recueil. Laissez-les vous convier à un voyage entre ombre et lumière, où le merveilleux se mêle à l’affliction, où les épreuves forgent des âmes de miel comme de fiel. Qu’ils soient issus de légendes indiennes, sibériennes, celtiques ou provençales, ces contes vous enchanteront et vous terrifieront, vous apaiseront et vous lancineront. N’espérez pas sortir indemne d’une plongée dans l’imaginaire de Nathalie Dau : ses créatures féeriques ne vous veulent pas que du bien.

Une plume. Poésie, mythes et légendes cruels, mais surtout emprunts d’émotions très humaines.

 

Confessions d'une Séancière

Recueil Confessions d’une Séancière de Ketty Steward (chroniqué)

À la faveur d’une nuit étoilée, la Séancière t’ouvre les portes de son île. Tu devras emprunter une langue de sable interminable à travers l’océan et braver bien des dangers. Tu entends déjà Manman Dlo t’appeler par ton prénom. Sa voix t’attrape le coeur et ne le lâche plus. Papa Dlo marche à ta rencontre au-dessus des flots, te désignant du bout de sa canne la crique où tu trouveras tout ce que tu cherches et, peut-être aussi, ce que tu fuis.

L’universalité des contes, légendes et mythes issus d’un folklore antillais revisité. L’originalité de récits aux multiples interprétations.

 

Romans & sagas traduits en français

Trop semblable à l'éclair

Série Terra Ignota : Trop semblable à l’éclair et Sept Redditions d’Ada Palmer (chroniqué)

Année 2454. Trois siècles après des évènements meurtriers ayant remodelé la société, les concepts d’État-nation et de religion organisée ont disparu. Dix milliards d’êtres humains se répartissent ainsi par affinités, au sein de sept Ruches aux ambitions distinctes. Paix, loisirs, prospérité et abondance définissent ce XXVe siècle radieux aux atours d’utopie. Qui repose toutefois sur un équilibre fragile. Et Mycroft Canner le sait mieux que personne… Coupable de crimes atroces, condamné à une servitude perpétuelle mais confident des puissants, il lui faut enquêter sur le vol d’un document crucial : la liste des dix principaux influenceurs mondiaux, dont la publication annuelle ajuste les rapports de force entre les Ruches. Surtout, Mycroft protège un secret propre à tout ébranler : un garçonnet aux pouvoirs uniques, quasi divins. Or, dans un monde ayant banni l’idée même de Dieu, comment accepter la survenue d’un miracle ?

L’ambition folle. La complexité architecturale du récit. Les idées. Le parti pris du personnage principal. Original, déroutant, incomparable.

 

Premier Sang

Série La Première Loi de Joe Abercrombie

Logen Neuf-Doigts, le barbare le plus redouté du Nord, a finalement vu sa chance tourner: son dernier combat risque bien d’être celui de trop. La perspective de ne laisser – à ses ennemis hilares qu’une poignée de mauvaises chansons ne l’enchante guère; aussi, quand les esprits lui révèlent qu’un mystérieux mage l’attend au Sud, se met-il en route. Après tout, qu’a-t-il de mieux à faire ? Jeune et fringant officier, le capitaine Jezal dan Luthar n’a rien de plus dangereux en tête qu’arnaquer ses amis aux cartes, s’enivrer et remporter le tournoi annuel d’escrime. Mais la guerre gronde, et les batailles qu’on livre sur le front du Nord ne s’interrompent pas au premier sang. Tortionnaire accompli, l’Inquisiteur Glotka ne rêve que de voir l’arrogant capitaine tomber entre ses mains. Mais lui ou un autre… Glotka déteste tout le monde: obtenir des aveux de traîtrise à longueur de journée laisse peu de place à l’amitié. Sa dernière enquête pourrait bien le conduire droit au coeur du gouvernement corrompu… si toutefois il vit assez longtemps pour la suivre. Alors que de funestes complots sont sur le point d’être révélés, que des querelles millénaires remontent à la surface, la ligne qui sépare les héros des traîtres est assez fine pour faire couler le sang.

Glotka, mon perso préféré toutes oeuvres confondues. Les personnages. L’originalité et l’humour noir d’un récit sombre qui retourne les clichés de la fantasy. Glotka.

 

Wyld La mort ou la Gloire

Série Wyld La Mort ou la gloire et Rose de Sang de Nicholas Eames

La dernière tournée

Clay Cooper et ses hommes étaient jadis les meilleurs des meilleurs, la bande de mercenaires la plus crainte et la plus renommée de ce côté-ci des Terres du Wyld – de véritables stars adulées de leurs fans. Pourtant leurs jours de gloire sont loin. Les redoutables guerriers se sont perdus de vue. Ils ont vieilli, se sont épaissis et ont abusé de la bouteille – pas forcément dans cet ordre, d’ailleurs.

Mais un jour, un ancien compagnon se présente à la porte de Clay et le supplie de l’aider à sauver sa fille, prisonnière d’une cité assiégée par une horde de monstres sanguinaires. Même si cela revient à se lancer dans une mission que seuls les plus braves et les plus inconscients seraient capables d’accepter.

Le temps est venu de reformer le groupe… et de repartir en tournée.

L’originalité de l’univers. Les personnages. Drôle et triste et émouvant et intelligent et épique à souhait. Le deuxième tome qui va encore plus loin, plus fort. LGBT friendly !

 

L'âme des horloges

L’âme des horloges de David Mitchell

Holly Sikes, une adolescente de 15 ans, décide de fuguer à la suite d’une dispute avec sa mère. Mais Holly n’est pas une fugueuse comme les autres : hypersensible, elle entend des voix depuis son enfance, provenant de personnages mystérieux qu’elle appelle  » les gens de la radio « . Sa fugue prend soudainement un tour paranormal quand des visions cauchemardesques viennent remplacer la réalité : Holly se retrouve au milieu du conflit qui oppose deux factions d’immortels, les Anachorètes et les Horlogers… Disparitions et mystères se multiplient autour d’elle.

Roman choral qui s’étend sur des dizaines d’années, le temps d’une vie. Des personnages humains et passionnants. Holly Sikes, bordel. Et quelle fin !

 

 

 

34 commentaires sur “Les incontournables (récents) en SFFF

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  1. Excellente initiative ! Merci pour la découverte de ce Tag, c’est totalement le genre de thème que je souhaite traiter en ce moment (et ça me permet de noter quelques titres au passage pour grossir une wishlist déjà bien remplie, j’avoue que Dehors les chiens, les infidèles me fait bien envie !)

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    1. Haha. Je n’accroche pas à Robert Charles Wilson, pourtant j’en ai lu plusieurs 🤣 (Spin et Les Chronolithes). J’ai son Vaisseau des voyageurs qui dort dans ma PàL et un jour j’essaierai peut-être Julian qui me tente à priori +.

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  2. (oups, erreur d’identification WordPress/Gravatar, tu peux supprimer mon commentaire précédent…)

    Ah ouais, tu n’as pas fait les chose à moitié ! 😀
    J’ai longuement hésité pour « Chien du heaume » et « L’âme des horloges ». Peut-être un peu plus pour le premier. mais j’ai vraiment adoré ces deux romans. Du coup je regrette un peu moins de les avoir éliminer puisque tu les as nommés, ils le méritent vraiment.

    Et tu mets aussi l’accent sur quelques autres lectures qui me font de l’oeil (« L’accroissement mathématique du plaisir », « Anamnèse de Lady Star »…). Ça donne des idées. 😉

    Aimé par 1 personne

    1. Message précédent supprimé 😉
      Je trouve ça vraiment super dur les listes courtes comme ça, et de devoir choi… choi… choi…quoi ? Enfin tu vois l’problème 😀
      Visiblement toi aussi tu aimes bien « un peu de tout » et y’a tellement de raisons différentes d’apprécier un bouquin et de le trouver incontournable à sa façon…

      L’accroissement mathématique du plaisir ça a l’air de plaire à peu près à tout le monde.
      Anamnèse de Lady Star ça passe ou ça casse, très clivant !

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    1. Merci merci ! Oui je me rends compte en voyant les autres listes que je lis peut-être + francophone que ce que je croyais, surtout dans les bouquins récents.
      La faute aux festivals sans doute 🤣
      Contente que tu aies beaucoup aimé les Confessions d’une Séancière. Y’a des nouvelles qui retournent sacrément.
      Et pour Catherine Dufour, go go go !

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  3. Toi aussi tu as fait plusieurs listes 😛 (même si on a découpé différemment)

    On aura un titre en plus en commun quand j’aurais publié ma liste SF !

    J’en ai 7 dans ma PAL ou ma Wish, du coup j’ai encore beaucoup à découvrir 😀

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  4. Booouuuh la tricheuse, booouuuh !
    Pour la peine je n’en lirai aucun de tes listes – et vu que je n’en ai lu que 5, dont les excellentes Anamnèse et Horde, ça va faire du vide dans ma LàL. =P

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      1. « Gagner la guerre » (très bien), « Chien du heaume/Mordre le bouclier » (très bien) et « Premier sang » (je me suis arrêté là ^^’).
        Mais j’avoue que les Mazaurette, Davoust, Dufour, Palmer et Mitchell sont dans le viseur. ^^

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      2. 👍👍👍👍👍
        Dommage pour La première loi ! Le premier est vraiment le moins bon, c’est après que ça vire « original ». Je sais pas si tu suis un peu le blog d’Apophis mais il a super bien parlé des trois volumes (et avait de grosses réserves en terminant le premier).

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      3. Il me semble avoir déjà lu que le premier est moins bon oui. Mais je ne crois pas que ça soit un genre de livre pour moi de manière plus générale. Je ne dis pas que je ne tenterai pas le deuxième un jour – bien que je ne me souvienne plus du premier ^^’ – mais j’ai d’autres priorités plus sûres…

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    1. Si je m’étais écoutée (encore +) y’aurait eu 4 Dufour 👀 Vivement ta liste !
      J’ai vraiment voulu mettre Entends la nuit pour le côté qui contrebalance les Twilight et toutes ces romances à succès qui entretiennent des fantasmes de relations pas saines.

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    1. Faudrait que j’en lise + d’ailleurs, je n’ai lu que L’âme des horloges mais paraît que les autres sont oufs aussi et plusieurs sont dans d’autres listes 😮 Mais oui lis David Mitchell en + dans L’âme des horloges le perso principal féminin est hyper cool.

      Aimé par 1 personne

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