Terra Ignota – Tome 1 : Trop Semblable à l’Éclair – Ada Palmer

Trop semblable à l'éclair

Année 2454. Trois siècles après des événements meurtriers ayant remodelé la société, les concepts d’État-nation et de religion organisée ont disparu. Dix milliards d’êtres humains se répartissent ainsi par affinités, au sein de sept Ruches aux ambitions distinctes. Paix, loisirs, prospérité et abondance définissent ce XXVe siècle radieux aux atours d’utopie. Qui repose toutefois sur un équilibre fragile. Et Mycroft Canner le sait mieux que personne… Coupable de crimes atroces, condamné à une servitude perpétuelle mais confident des puissants, il lui faut enquêter sur le vol d’un document crucial : la liste des dix principaux influenceurs mondiaux, dont la publication annuelle ajuste les rapports de force entre les Ruches. Surtout, Mycroft protège un secret propre à tout ébranler : un garçonnet aux pouvoirs uniques, quasi divins. Or, dans un monde ayant banni l’idée même de Dieu, comment accepter la survenue d’un miracle ?

C’est peu dire de Trop Semblable à l’Éclair, le T1 de la tétralogie Terra Ignota par l’autrice américains Ada Palmer, qu’il était attendu. Vif succès de l’autre côté de l’Atlantique, encensé par les quelques bloggeurs français s’étant attaqué à la VO, c’est avec une hâte immense que j’en ai débuté la lecture lundi dernier. Et je remercie Erwann des éditions Le Bélial’ pour le service presse. Comme cette critique va être plus longue que d’habitude, j’ai décidé de créer des parties séparées afin de ne pas vous perdre !

Mais avant de commencer, quelques mots au sujet de l’objet-livre : il est très beau avec une illustration de couverture magnifique, c’est soigné, je ne crois pas avoir repéré de coquilles, la mise en page des débuts de chapitres est superbe. Seul bémol, une citation de Ken Liu imprimée sur la couverture qui a un côté cheap/mauvais marketing un peu dommage. Enfin bref, même si c’est un pavé, il se prend facilement en mains pour les personnes qui n’hésitent pas à plier le dos (et là, j’entends des hurlements d’angoisse et des appels à me brûler au bûcher).

Le contexte

Trop Semblable à l’Éclair, c’est un beau bébé de 658 pages qui nous plonge dans un futur où les pays ont disparu. Un système de voitures volantes autonomes qui permettent de faire le tour du monde en seulement 4 heures a rendu les frontières obsolètes – ou comment l’évolution de la science fait évoluer drastiquement en parallèle la société.

À la place des pays tels qu’on les connaît, 7 Ruches ont été créées sous la coupe de l’Empire de Romanova, comme par exemple les Humanistes, pour les individus qui placent les exploits personnel au centre de leur vie, ou encore les Utopistes, qui veulent rendre les plus grands rêves de l’humanité réels (et qui s’attaquent à la terraformation de Mars ; Utopiste forever !). Ces Ruches ont toutes un type de gouvernement, une capitale, des règles et des lois qui leur sont propres, et chaque membre peut vivre où il l’entend. L’appartenance à une Ruche n’est pas héréditaire : à l’âge adulte, chacun est libre rejoindre une de ces Ruches, de se mettre au service de la capitale des capitales ou d’être hors système, ce qui signifie n’être protégé par aucune loi. Et l’appartenance à une Ruche ne renie pas l’appartenance culturelle de naissance ou d’adoption : française, japonaise, chinoise, grecque…

Les individus ne se regroupent plus sous la forme d’une famille telle qu’on la connaît à l’heure actuelle, mais sous la forme de bash, rassemblant des couples, des célibataires, des enfants biologiques ou adoptés. Certains bash accueillent des membres de Ruches différentes, suivant les lois de ces dernières. À l’âge adulte, un individu est libre de rester dans le bash familial ou d’en créer un autre avec sa compagne/son compagnon/des amis proches.

Les notions de genre ont également beaucoup évolué, seul le pronom neutre est en usage et il est « choquant » d’utiliser un pronom genré, qui réduirait une personne à son sexe biologique et pourrait même ouvrir la porte à des pensées salaces. Il y a un côté érotico-interdit à employer le « il » ou le « elle », semblable à la vision d’une cheville dépassant d’une longue robe pour nos ancêtres. Toutefois, rien n’est aussi simple ni aussi binaire qu’il n’y paraît et, comme avec tous les interdits, il y a toujours des personnes pour franchir la ligne.

De plus, suite à d’horribles guerres de religion ayant eu lieu 200 ans plus tôt environ, il est formellement défendu de faire du prosélytisme et de discuter de spiritualité, de la vie, de la mort, de métaphysique à plus de 2. C’est pourquoi les sensayers ont été créés, des sortes de « prêtres personnels », de « maîtres à penser » qui aident les individus à trouver leurs propres réponses aux questions spirituelles qu’ils se posent par le biais de séances durant lesquelles sont présentées à égalité toutes les croyances, philosophies et religions ayant existé. On verra au fil du roman que ce n’est pas toujours si simple que cela, et qu’il est facile pour des discussions qui débutent de façon anodine de dévier. Il est notamment accepté à un certain moment de contrevenir à la règle par utilitarisme. D’ailleurs, si la philosophie des Lumières est très présente, tant il est fait mention de Voltaire, Diderot ou Rousseau, je me suis aperçue à la fin de ma lecture de ce premier tome à quel point l’utilitarisme en est au cœur.

La narration

Le narrateur de Trop Semblable à l’Éclair est Mycroft Canner. Son but est de retracer la semaine durant laquelle son monde a basculé vers un nouveau système dont on ignore pour le moment tout. Servant, sorte d’esclave à vie condamné pour un crime horrible -qui sera révélé dans toute son horreur en seconde moitié du roman, au sujet duquel on ne dispose pour l’heure que de vagues indices pour comprendre les motifs que l’on devine plus complexes qu’il n’y paraît- il n’a pas le droit à la propriété, n’est pas libre et ne reçoit pour tout paiement de ses services que des repas.

Mais voilà, Mycroft n’est pas n’importe qui : il sert les plus puissants de ce monde, qui le considèrent comme un outil des plus précieux. On ne comprend pas encore entièrement pourquoi dans ce premier tome. Ainsi, quand la liste des 10 personnes les plus influentes au monde, établie par le journal Black Sakura, est volée et retrouvée dans la demeure du bash le plus important qui soit, les Saneer-Weeksbooth qui gèrent l’ensemble du système de transport, des questions sur la sécurité de ce système font surface et Mycroft se retrouve au centre de l’affaire.

Parallèlement, Mycroft a plusieurs secrets. Dont un adolescent de 13 ans encore très enfantin, ayant grandi loin du monde, qu’il protège en compagnie de Thisbe, membre du bash Saneer-Weeksbooth. Cet enfant, Bridger, est très spécial, et sa découverte pourrait bien changer la face du monde.

De ses autres secrets, on n’aura que quelques indices disséminés ici et là durant ce premier tome.

Mycroft n’est pas le narrateur le plus agréable ayant jamais existé. Plutôt verbeux et imbu de lui-même, se rengorgeant de ses mauvais effets d’annonce (hihihi, je sais qui se cache derrière ce masque, mais je ne vous le dirai pas tout de suite, parce que c’est pas le moment où le grand public l’apprend, hahaha), il est particulièrement fier d’employer quand ça lui chante des pronoms genrés. Attention, ils ne sont pas utilisés en rapport avec le genre biologique de la personne, mais plutôt en lien avec sa perception subjective. Il s’en explique généralement au lecteur sous forme d’apartés, manière de rompre le 4ème mur théorisé par Diderot.

J’ai cependant trouvé nombre de ses apartés plutôt dispensables, surtout ceux dans lesquels il imagine une réponse d’un lecteur qui remplace les « s » par une sorte de « ƒ » mais avec la petite barre uniquement sur le côté gauche (ça m’a très fortement perturbée, aidez-moi, dites-moi ce que c’est et comment ça se prononce, je n’en dors plus*). Fort heureusement, j’ai pu passer au-dessus et semi-ignorer ces apartés assez rapidement. D’autant plus qu’il faut s’accrocher, parce que durant les 4 jours qui passent du début à la fin du tome, le lecteur se retrouve plongé dans un univers très peu familier, où beaucoup de choses ne sont pas vraiment expliquées, et j’ai passé les 2/3 à galérer et devoir vraiment me concentrer pour comprendre le contexte et faire les liens.

L’intrigue & les enjeux

Parce que si le narrateur nous prend par la main quand ça le pique de nous offrir certaines explications, il est loiiiiin de le faire tout le temps. Donc il faut pouvoir engranger, naviguer à vue, essayer de noter mentalement un maximum de détails tout en lâchant prise et se dire qu’on comprendra plus tard, que les enjeux prendront forme en temps et en heure. J’ai du coup surtout tenu par la découverte de cet univers fascinant et la recherche du sens dans les 2 premiers tiers.

Je n’arrivais pas à percuter l’importance accordée aux fameuses listes par exemple, d’autant que plusieurs journaux en publient une de façon annuelle, jusqu’à ce que je comprenne qu’elles sont un peu comme le reflet d’un cours de bourse. Plus une personne y est bien placée, plus sa Ruche polarise et a de chance de gagner en population, et plus elle est susceptible de refléter des courants de pensée émergeant, à même de détrôner le gouvernement en place si elle n’en fait pas partie. Or, l’équilibre entre les différentes Ruches est mince, sachant par exemple que l’une d’entre elles détient la majorité du patrimoine immobilier de la Terre, et qu’une autre concentre la majorité de la population.

Heureusement, après avoir dépassé je dirais environ les 400 pages, certains éléments qui semblaient très éloignés et disparates commencent à faire sens. Le puzzle prend forme, j’ai commencé à me sentir impliquée et concernée par les enjeux et qu’est-ce que c’est jouissif ! Si bien que j’ai petit à petit été totalement entraînée par l’intrigue (ou plutôt les intrigues), et que j’aurais pu enchaîner directement avec la suite si elle avait déjà été publiée en France (aaah, vivement !!!). Sachez-le : le narrateur nous mène en bateau par l’art du non dit, de l’omission, sans nous prendre pour des idiots pour autant.

Les intrigues ? Oui, pour moi il y a trois fils principaux distincts qui s’entremêlent et influent les uns sur les autres : l’enquête à proprement parler, la protection de Bridger et la découverte du passé de Mycroft.

Vous l’aurez donc compris, c’est dense, très dense, ce qui fait qu’on n’a pas forcément le loisir d’approfondir les personnages dans ce premier tome, un tome d’exposition visant à introduire l’univers, appréhender sa complexité, placer les pions sur l’échiquier et démarrer l’histoire. Ne vous attendez donc pas ici à pleurer dans les chaumières et à prier pour qu’il n’arrive rien à untel ou unetelle, ça viendra sans aucun doute par la suite car ici, il faut laisser le temps au temps.

Une oeuvre dense en terme de worldbuilding mais aussi de réflexion, sur la vie, la mort, la peine de mort, la rédemption, la nature incestueuse du pouvoir, qu’est-ce que c’est qu’être humain, le tout avec beaucoup plus d’ambiguïté qu’il ne le semble au premier abord. Certaines réflexions peuvent paraître convenues voir un peu manichéennes, et puis hop, quelques chapitres plus loin il se passe un truc susceptible de nous faire complètement revoir notre position. D’ailleurs, passés les 2 premiers tiers du livre, je suis allée de surprises en surprises, et c’est là que j’ai été accrochée au point de ne plus lâcher cet excellent roman jusqu’à la fin.

Après, il faut accepter de ne pas tout comprendre tout de suite et d’être baladé sans commencer à appréhender ce qu’il se passe vraiment durant plusieurs centaines de pages, ce qui ne me dérange pas tant que j’arrive à me raccrocher à quelques briques. Et je ne doute pas que la suite saura déconstruire mes débuts de réflexions et me surprendra énormément, tant on sent à la fin du premier tome avec une révélation à laquelle je ne m’attendais paaas du touuuut que là, on effleure la surface de l’iceberg. Y’a du potentiel.

Les petits bémols

Tout n’est cependant pas parfait à mes yeux, bien entendu, mais en même temps, plus un auteur essaie de faire les choses en grand, plus le risque est présent d’omettre certains éléments.

En premier lieu je vous ai déjà parlé des apartés durant lesquels Mycroft imagine une réponse de la part du lecteur, très dispensables pour moi.

Ensuite, mes critiques vont plutôt se centrer sur le worldbuilding pourtant assez exceptionnel : quid des problèmes climatiques ? les énergies nécessaires à faire fonctionner toute cette technologie, on les trouve où ? comment fonctionne le système économique ? un continent entier mis sous silence ? les petits groupes d’identités, de nationalités, ils sont devenus quoi ? c’est quoi la vie d’un être humain « normal » de cette planète, qui ne gravite pas dans les hautes sphères ou dans les pires bas-fonds ? le rapport à la nature ? la ruralité ? Mais bon, ça c’est parce que je suis pénible.

Et il y a encore 3 tomes pour éventuellement répondre à ces questions au moins en partie. Ça va.

Ma conclusion

  • Un worldbuilding très travaillé, intéressant, pour une société radicalement différente de la nôtre
  • Un narrateur parfois irritant mais qui cache de nombreux secrets
  • Une oeuvre exigeante qui nécessite de prendre son mal en patience et d’accepter de ne pas tout comprendre tout de suite pour mieux révéler ses trésors

Vivement la suiiiiite !

*Mon appel a été entendu : il s’agit de ſ, soit du « s long », qui se prononce S. Merci Erwann et Pyjam !

Terra Ignota Livre Premier – Trop Semblable à l’Éclair, Ada Palmer, Éditions Le Bélial’, 658p., ISBN : 978-2-84344-958-1
Illustration de couverture par Victor Mosquera, conception graphique par Philippe Gady
Traduction par Michelle Charrier

Retrouvez d’autres avis chez Just a Word, L’épaule d’OrionQuoi de neuf sur ma pile ?, Reflets de mes lectures, De livres en livresAu pays des Cave Trolls, Blog-O-Livre, Le Chroniqueur, Les Blablas de Tachan, NevertwhereLE SYNDROME QUICKSON, OmbreBones, Les lectures du Maki, L’ours inculte, Le Dragon Galactique, Fourbis et Têtologie, Uranie, Anudar, Lune, Onos T’oolan, vous ?

33 commentaires sur “Terra Ignota – Tome 1 : Trop Semblable à l’Éclair – Ada Palmer

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  1. Contente qu’il t’ai plu 🙂
    C’est vrai que c’est un livre qui révèle de nombreuses surprises !

    Personnellement je n’ai pas eu de souci avec la narrateur parce que je savais déjà avant de commencer le livre qu’il n’était pas fiable et que son but était de nous déstabiliser.
    Du coup je cherchais toujours ce qu’il cachait sous ses petite interventions et son ton volontairement pompeux. Disons que ça fait parti du personnage 🙂

    J’ai aussi hâte de lire le suivant !

    Aimé par 1 personne

    1. Ouiii, c’est assez fascinant de se dire qu’il ne prend pas les gens pour des idiots mais cache volontairement des trucs, ou essaie de les cacher au maximum en tout cas.
      Du coup je ne me suis pas vraiment renseignée sur la suite (et préfère garder le suspense) mais j’imagine que le second tome, qui forme une grosse « première partie » avec celui-ci, c’est la suite de ces fameux jours qui ont tout changé, toujours sur le même format, correspondant au compte rendu qu’écrit Mycroft, et qu’ensuite pour les deux derniers il y aura peut-être changement de perspective ou de mode de narration.

      J’aime

    1. Haha, après ce n’est pas qu’on ne comprend rien durant 400 pages, juste que ça prend du temps à se mettre en place et à démarrer vraiment si on peut dire ça comme ça, mais y’a de quoi se raccrocher aux branches.
      Après, moi ça me fascinait vraiment d’essayer de prendre le maximum que je pouvais comprendre, et je suis partie du principe, vu la réputation du bouquin, que si l’intrigue ne me fascinait pas franchement au départ, ça finirait par décoller, et je me suis laissée porter.
      Donc j’ai vraiment envie de dire aux lecteurs potentiels de s’accrocher et d’aller jusqu’au bout, parce que pour moi ça vaut le coup ^^

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  2. En lisant ta chronique je dois me résigner: le roman n’a pas l’air pour moi. Dommage parce que je guettais un peu les retours pour me renseigner mais entre les abandons de certains, les difficultés à rentrer dedans sur quasi deux tiers et les apartés du narrateur (un truc que je déteste depuis Samarcande x) y’a qu’en comics que je trouve ça bien fait) ça me pèserait plus qu’autre chose. Dommage parce que tout ce que tu dis du worldbuilding m’enthousiasmait beaucoup. Mais merci car ça m’évite sûrement une désillusion 🙂

    Aimé par 1 personne

    1. C’est dommage, parce que c’est vraiment ambitieux et que le mode de narration a une raison d’être tel qu’il est, et est lié au fond. Mais c’est sûr que ça ne peut que diviser.
      Apparemment le tome 2 est ouf et plus facile à lire.

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      1. Je changerai peut être d’avis en lisant les retours sur le tome 2 ! Pour le moment ce n’est pas du tout le genre de livre qui me convient, je ne l’apprécierai pas à sa juste valeur.

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      2. Je me permet d’intervenir xD
        En fait je suis exactement comme Ombre, sur le papier ce livre n’est absolument pas pour moi. Je l’avais pris uniquement parce qu’il avait un succès fou sur les blogs et le booktube VO, sans rien savoir dessus (en dehors de la couverture que j’adore).

        Mais malgré tout, malgré le début difficile (j’ai faillit abandonner à la page 50), j’ai persévéré parce que le worldbuilding était « waou ».
        Et je n’ai pas du tout regretté, j’ai été époustouflée par l’ensemble !

        Après je comprend parfaitement, j’en ai testé d’autres qui ont le même genre de construction et qui n’ont absolument pas marché (que ça soit en Vo ou en VF).
        Je ne sais pas vraiment pourquoi celui ci était différent. Peut-etre parce que le worldbuilding a suffit à me tenir le temps que l’intrigue se dévoile suffisamment pour lancer le truc.

        Mais en tout cas ce que je peux dire c’est que si j’avais su ce genre d’info avant, je n’aurais surement pas tenté !

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  3. « il se prend facilement en mains pour les personnes qui n’hésitent pas à plier le dos » -> mon cœur a manqué un battement.
    Je n’ai lu que la conclusion vu que je me suis rappelée après avoir cliqué sur le lien dans mon feedly que je le lirais certainement en novembre, mais ça donne envie.

    Aimé par 1 personne

    1. Hâte de lire ce que tu en penses ! Il a l’air de beaucoup diviser, en mode soit on adore soit on lâche l’affaire.
      Tant que ton coeur n’a manqué qu’un seul battement ça va 😅 je fais partie de ces monstres qui cornent les livres tout ça tout ça.

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      1. Vade retro satanas !
        Je ne sais pas du tout ce que ça va donner mais je pars optimiste, je suis tout à fait susceptible d’apprécier ce genre de livre. J’espère juste ne pas mettre trop de temps pour le lire :/ Bref, on verra 😀

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      2. Oui faut essayer au max de l’enchaîner et s’accrocher au début.
        Après je conçois que tout le monde ne soit pas maso dans mon genre « je ne comprends pas ? c’est que ce sera vachement chouette quand j’en arriverai au point où je commence vraiment à piger ! »
        Hâte de lire ton avis 👍

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  4. Je viens de relire ta chronique sur la Ada Palmer. Et je suis heureuse de t’avoir rencontrée aux Utopiales, j’y vois toute la flamme que tu avais quand nous en avons discuté ensemble. J’ai l’impression de t’entendre en parler avec passion, et peps.Je l’ai acheté et c’est toi et Orion qui m’ont convaincue de ne pas rester sur mes freins.
    Maintenant, au résultat!

    Ravie de t’avoir rencontrée!

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    1. Ravie de t’avoir rencontrée aussi et merci pour la relecture ! J’espère que tu ne nous assommeras pas avec le pavé moi et Orion lors de notre prochaine rencontre si tu as jeté le livre au loin de toi de rage et de détestation. Trop de pression maintenant XD

      Aimé par 1 personne

    1. Tu en parles très bien 🥳 et welcome au club Ada Rules ! Perso j’aime bien la SF mais je n’ai jamais vu ça non plus. Elle a créé quelque chose d’unique qui fera date, à n’en pas douter.

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