Le locatourisme : voyagez près de chez vous !

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Les voyages, surtout s’ils sont intercontinentaux, nuisent gravement à la planète. Ils contribuent au réchauffement climatique, à la fonte des glaces et à la montée consécutive des océans. Pour éviter que les Maldives ou la Croisette ne soient submergées par les eaux, une solution existe : la sobriété voyageuse, le tourisme de proximité ou « locatourisme ». S’inspirant du « locavorisme » qui prône, pour des raisons écologiques, la consommation d’aliments produits dans un rayon de 100 miles (environ 161 km) autour de chez soi, le locatourisme consiste à ne partir en voyage que dans ce même espace. Un cercle de 161 km de rayon, soit près de 1 012 km de circonférence et une aire de 81 391 km2, un territoire à peu près équivalent à celui de l’Autriche. Et chaque année, des millions de touristes rentrent enchantés de leurs vacances en Autriche.

C’est par ce préambule que Joël Henry, dont je vous ai déjà parlé dans mon article sur le tourisme expérimental, débute son essai de 48 pages en format pdf sur le locatourisme, publié sur le site internet du Laboratoire de Tourisme Expérimental, ou Latourex pour les intimes.

On le sait, l’avion par exemple, ça pollue. Avec l’explosion du nombre de vols suite à l’arrivée sur le marché des compagnies low-cost, avec le désir de tout avoir tout de suite et d’être en le moins de temps possible sur son lieu de vacances ou à son prochain rendez-vous professionnel, on fonce droit dans le mur. Et si on repensait notre rapport au temps, au voyage ? Et si, plutôt que de partir en week-end dans telle capitale à la mode, on prenait le temps de découvrir les environs ?

De sensibilité écologique et conscient de l’impact qu’a l’industrie du tourisme sur notre environnement déjà fort mal en point, Joël Henry vous propose une façon amusante et décalée de découvrir ce qui se passe autour de chez vous, d’y porter un regard neuf et de réenchanter votre quotidien. Il vous invite ainsi dans un premier temps à déterminer votre Autriche personnelle (AP) puis revisite avec une certaine extravagance modes de transport, hébergements, repas, activités, shopping et modes de financement.

Autriche personnelle

Attention, si l’humour par l’absurde n’est jamais bien loin – il faut bien s’amuser dans la vie après tout – il y a des idées qu’on a bien envie de tester ! Je vous laisse avec quelques exemples.

Promenade alternative
Partant à pied d’un lieu donné (chez soi, un hôtel, un café, une gare…), prendre
la première rue à droite puis la première à gauche, puis la première à droite,
puis la première à gauche… et ainsi de suite jusqu’à ce qu’une impasse ou un
obstacle infranchissable mette un terme au voyage.

Flat crossing
Échanger d’appartement avec des amis résidant dans la même ville. Découvrir
ainsi les charmes d’autres quartiers et d’autres curiosités domestiques. Une façon
économique de se dépayser sans partir très loin.

Easy poésie
Byron, Shelley, Victor Hugo, Apollinaire et bien d’autres l’ont démontré : poésie
et tourisme sont tout à fait compatibles. Un des principaux obstacles à l’écriture
de poèmes est la croyance qu’elle requiert de l’inspiration et du talent, voire du
génie. Il existe des moyens pourtant simples de s’en affranchir, par exemple le
« touristogramme ». C’est un poème en général doucement surréaliste constitué
par la juxtaposition de textes rencontrés dans le paysage en voyageant :
affiches, inscriptions, publicités, enseignes, graffitis…

Mega-esthétourisme
Définir les 7 (sept) merveilles de son Autriche personnelle.

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